Depuis plusieurs années, les chiffres évoluent. Là où l'on pensait autrefois que le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), le trouble du spectre de l'autisme (TSA), ou encore le haut potentiel intellectuel (HPI) concernaient surtout les garçons… on s'aperçoit aujourd'hui que les filles aussi sont concernées. Largement. Mais elles sont encore trop nombreuses à passer inaperçues, mal comprises, voire mal diagnostiquées.

HPI : au-delà des clichés, la réalité souvent méconnue Trois lettres qui interpellent : HPI. Elles signifient Haut Potentiel Intellectuel. Dans l’imaginaire collectif, cela évoque souvent un enfant surdoué, brillant, sautant des classes et promis à une réussite éclatante. Mais derrière le mythe du “petit génie”, la réalité est plus contrastée, parfois même douloureuse. Un fonctionnement qui déborde les cadres... Être HPI, c’est avant tout un mode de pensée singulier.